Intervention de Corinne Orzechowski

Mission commune d'information Inondations dans le Var — Réunion du 13 mars 2012 : 1ère réunion
Audition de Mme Corinne Orzechowski préfète de la mayenne sous-préfète de draguignan lors des inondations de 2011

Corinne Orzechowski, préfète de la Mayenne :

Beaucoup a été fait en matière de prévision et de modélisation des crues. Ce n'est pas encore parfait mais c'est très important. Ainsi les spécialistes ne savent pas encore où mettre le capteur de Châteaudouble...

On a retravaillé avec les communes sur la gestion de la crise et sur les PCS (Plans communaux de sauvegarde) en commençant par la basse vallée de l'Argens. Le PCS de Fréjus a bien fonctionné en novembre. Cela permet de donner au maire un cadre d'intervention autonome.

Je passe sur l'évolution de la doctrine d'emploi des secours, notamment des hélicoptères.

On a refondu tous les PPRI, ce qui n'est pas simple plus on s'éloigne de la crise, en tenant compte de la crue exceptionnelle de juin, mais en intégrant aussi les phénomènes de ruissellement. Certaines zones non construites seront interdites à la construction. Or, dans le Var, dès que l'on peut construire, on cherche à le faire.

Il faut identifier les prescriptions imposées aux collectivités pour protéger les zones déjà construites.

Par ailleurs, on a lancé des chantiers particuliers, en commençant par la Nartuby, pour mieux réguler le cours de la rivière en cas d'inondation : c'est le plan Nartuby. Dans le même temps, on a lancé l'idée du Papi, soit un plan général sur l'ensemble du cours de l'Argens et de ses affluents (une vingtaine de cours d'eau). C'est compliqué car il faut une collectivité pour porter le Papi : d'où l'idée du syndicat mixte avec le conseil général. Cela peut marcher comme dans le département voisin des Alpes-Maritimes pour le fleuve Var, qui est au deuxième plan, parce que le Conseil général s'en préoccupe, il faut une prise en main politique. Ce n'est pas à l'État de prendre en charge politiquement le Papi, mais le Papi, il ne faut pas l'oublier, ce sont 40 % de crédits de l'État.

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