Intervention de Bernard Ibal (Cftc)

Commission des affaires sociales — Réunion du 1er février 2012 : 1ère réunion
Sommet social — Table ronde réunissant les représentants des syndicats de salariés

Bernard Ibal (Cftc) :

Sous le vocable de formation professionnelle, il existe une multitude d'aides et de dispositifs. Or, les salariés sont sous-informés. Les syndicats sont là pour les aider mais il serait bon que l'administration et les entreprises diffusent également les informations indispensables.

En ce qui concerne l'impôt sur les sociétés, les grandes entreprises disposent de services fiscaux qui sont extrêmement compétents et qui permettent, outre l'évasion fiscale, de profiter de tous les effets d'aubaine.

Pendant longtemps, la CFTC a souhaité que la protection sociale soit financée par les entreprises et par les salariés, afin d'éviter l'instrumentalisation et la déshumanisation du travail par les entreprises. Celles-ci doivent continuer à s'intéresser à la vie de leurs salariés, qu'il s'agisse de la famille ou de la santé. Il n'en reste pas moins que la protection sociale ne peut plus être financée, aujourd'hui, par le seul travail. En outre, à l'occasion de la réforme du financement de la protection sociale, les syndicats demandent une meilleure répartition des richesses. Et c'est aussi pourquoi nous réclamions, lors de la réforme des retraites, que la question du partage des richesses soit abordée.

Or, avec cette réforme, 80 % de la protection sociale seront financés par la TVA sociale et 20 % par l'augmentation de la CSG. Nous ne demandons pas la révolution, mais que la richesse soit mieux partagée dans notre pays.

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