Intervention de Jean Lardin (Upa)

Commission des affaires sociales — Réunion du 1er février 2012 : 1ère réunion
Sommet social — Table ronde réunissant les représentants des organisations d'employeurs

Jean Lardin (Upa) :

Nous n'excluons pas l'intéressement et la participation. Seulement, nous ne pouvons pas nous servir des outils existants. Au lieu de décider pour les grandes entreprises puis d'adapter pour les autres, qu'on commence à penser à la majorité des entreprises ; on trouvera, j'en suis sûr des solutions pour les plus grandes...

Si des artisans s'étaient sentis pénalisés par la suppression de la taxe professionnelle, ils me l'auraient dit. Comme toujours, on n'entend que les râleurs : ceux qui sont d'accord ne disent rien. Je ne porterai donc pas de jugement de valeur sur les objectifs énoncés par Mme Escoffier. Ce que nous vivons montre que l'on n'a réussi ni à empêcher les délocalisations, ni à soutenir l'économie, ni à renforcer la compétitivité ; pour autant, je ne l'imputerai pas à la taxe professionnelle.

Ce qui me gêne dans la question de Mme Ghali est qu'elle s'intéresse aux outils. Je préfère, pour ma part, partir des besoins et considérer les compétences qu'on apporte. D'ailleurs, s'il est bon d'offrir une seconde chance, il serait encore mieux d'optimiser la première.

A l'Elysée, le 18 janvier, je n'ai pas distingué le déficit de l'Etat de celui de la sécurité sociale, parce qu'il s'agit d'un bloc qui fait fonctionner la France et que si la réduction de la dette reste le grand objectif à atteindre, on n'y parviendra pas par des déclarations à la veille d'élections.

Je rejoins Benoît Roger-Vasselin sur la prise en charge de l'ensemble des cotisations maladie par l'assiette salaire. Il faudrait en décortiquer les différents aspects.

Quel est l'impact sur la compétitivité ? Nous sommes sur le marché intérieur : j'écouterai attentivement ce que proposera le Medef.

Comment ajuster l'offre de formation pour les chômeurs à temps partiel ? Nous avons les compétences, mais pas la réactivité. Trop souvent, on vient nous offrir ce qui est déjà en catalogue. L'Afpa et l'ensemble des formateurs doivent fournir un effort. Nous aussi, parce que la formation dépend également des entreprises qui doivent avoir un plan de formation à jour et une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

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