Vous avez compris que notre préoccupation va à l'accès pratique aux oeuvres de l'esprit, à leur démocratisation, ce qui était la mission première du ministère de la culture à sa création, en 1959. Le fait est que les objectifs n'ont pas pleinement été atteints. Depuis 1982-83, il y a eu la décentralisation. Faut-il aller plus loin ? Voyez les départements, qui, alors qu'ils engagent d'énormes investissements, n'ont pourtant qu'une compétence obligatoire, celle de la lecture publique, et encore, pour les seules communes de moins de 10 000 habitants. Vous avez évoqué l'augmentation significative des pratiques amateurs : l'implication des collectivités n'en est-elle pas un facteur essentiel ?