Il est difficile d'avoir une vision d'ensemble sur le numérique. Bien des questions perdent rapidement de leur pertinence ; c'était déjà le cas en 2008. Les réponses à la question de la consommation de télévision n'avaient déjà plus le même sens. On ne se référait déjà plus à l'écoute directe de programmes télévisuels sur une télévision. Cette question du différé et de la multiplicité des supports est plus prégnante encore aujourd'hui. Même problème pour la radio : on télécharge aujourd'hui des programmes radio dont on visionne un enregistrement vidéo. C'est même l'argument publicitaire central d'une radio comme France Inter. Ce glissement des références rend les comparaisons difficiles.