Intervention de Joël Bourdin

Délégation sénatoriale à la prospective — Réunion du 18 avril 2012 : 1ère réunion
Examen du rapport de m. yvon collin sur le « défi alimentaire à l'horizon 2050 »

Photo de Joël BourdinJoël Bourdin, président :

Le rapport donne-t-il des indications sur la course aux terres en Asie du Sud-Est et en Afrique ? Le coup d'État à Madagascar doit beaucoup à la vente de territoires à la Chine par l'ancien président.

Quid des effets du réchauffement climatique ? Il semble que le cacaoyer, qui pousse dans le Golfe de Guinée, souffre du réchauffement et que le cacao pourrait devenir aussi rare que la truffe... D'autres grandes denrées sont-elles touchées ?

On confronte l'évolution d'une demande alimentaire à une offre potentielle, elle-même fonction d'une technologie existante : entre la technologie et la demande n'y a-t-il pas autre chose qui interfère ? En Afrique, l'offre de terres est considérable en Angola, en Zambie, au Zimbabwe, avec à la fois le soleil et l'eau. Et pourtant c'est zéro. La carence est politique.

Quid du rôle des marchés financiers ? Les marchés à terme ont une très grande utilité, les évolutions erratiques des prix peuvent gêner le système productif. A-t-on une évolution optimiste à espérer ?

La concurrence entre les biocarburants et l'alimentation va-t-elle perdurer à long terme ?

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