Comme vous l'avez évoqué, Monsieur le Président, la perspective de nos travaux consiste à se demander quelle place est faite à l'outre-mer dans le cadre de la PCP et comment cette politique commune va s'appliquer outre-mer. Alors même que la France dispose de zones économiques maritimes (ZEE) les plus importantes du monde derrière les États-Unis, nous ne couvrons que 15 % de nos besoins en poissons et crustacés.
D'où vient ce paradoxe ? Pour le lever, je vous demande un état des lieux, pour l'ensemble du globe si c'est possible, des espèces et des possibilités de capture, afin que nous puissions intervenir avec beaucoup plus d'efficacité dans la politique européenne. J'attends beaucoup de vous, car la France dispose d'un potentiel commercial énorme, et qui pourrait donner des atouts formidables à l'outre-mer.