Mes questions portent sur trois aspects concrets. La question centrale reste : l'outre-mer a-t-elle un potentiel de ressources en poissons important, notamment en haute mer, et si oui, lequel ? J'ai été président de la commission pêche à La Réunion pendant six ans, et je suis choqué d'entendre parler de DCP, qui sont marginaux à La Réunion. Il faut aller beaucoup plus loin dans ce dossier de la pêche, très important pour l'outre-mer. La question de nos ressources fait partie des négociations européennes avec les pays ACP situés dans nos zones. Quel éclaircissement pouvez-vous nous donner ? Vous évoquez laconiquement la faible rentabilité, mais concrètement, quels obstacles avez-vous rencontrés, et quels remèdes avez-vous apportés ? Ensuite, la surveillance de nos ressources. Où en est-on ? Nous avons certainement des ressources très conséquentes, puisqu'on vient de très loin piller nos zones maritimes ! Nous demandons toute la lumière sur ces questions. Nous avons tous les atouts en mains, le satellite par exemple, pour exercer une surveillance efficace. Enfin, quelle est la procédure à mettre en place pour qu'une fois la ressource capturée, nos collectivités ultramarines bénéficient des retombées économiques ? Je pense notamment au débarquement du thon à l'Île Maurice, dont j'entends parler depuis dix ans. L'Île Maurice bénéficie d'accords privilégiés avec l'Europe pour exploiter nos mers !