Vous n'avez pas répondu à la question sur la différence d'appréciation entre vos chiffres et la réalité perçue en outre-mer, par exemple en Guyane : vous dites que la ressource halieutique n'est pas en danger, alors qu'une motion a été présentée la semaine dernière contre le pillage halieutique dans la ZEE de la Guyane. Des quotas sont négociés avec les pays ACP : comment peut-on intervenir en faveur de l'outre-mer ? Par ailleurs, l'Europe ne finance plus la construction des bateaux ; pouvez-vous, là aussi, nous donner des éléments pour faire des propositions à la Commission européenne ? Le rapport de la mission sénatoriale sur l'outre-mer identifiait un déficit en infrastructures : comment y remédier ? Ne pourrait-on pas harmoniser les normes européennes avec la situation, plus favorable, des pays qui n'y sont pas contraints (concernant par exemple les filets ou la dimension des bateaux), ou au moins imposer ces normes aux pays qui bénéficient des quotas européens, afin d'éviter les différences de compétitivité entre les ultra-marins français et les Chinois ou les Vénézuéliens ?