Je voudrais revenir sur mes trois questions. Je suppose que nous disposons d'une vision exhaustive de nos richesses marines ; où sont ces richesses ? Pourrait-on obtenir une carte de ces richesses ? Et j'ai longtemps entendu parler des fameux nodules polymétalliques. Je n'en entends plus parler depuis quinze ans. Que sont-ils devenus ?
Par ailleurs, à hauteur de quels montants sommes-nous pillés ? Par qui ? Et quelle réponse y apporter ? Nous avons tous les outils pour tracer ces pilleurs et on ne fait rien ! Et pendant ce temps, 60 % de notre jeunesse est au chômage !
Ensuite, s'agissant des accords de pêche : la pêche est devenue une variable d'ajustement de la politique française face aux instances européennes et dans le cadre des rapports de bon voisinage avec les pays de la zone !
Enfin, je refuse votre discours qui consiste à « chasser la subvention ». Aujourd'hui, l'intérêt des ultra-marins est de « chasser le projet ». Quel est ce projet ? Protéger le pêcheur hexagonal avant le pêcheur ultra-marin ? Ou le pêcheur français ? Qui le décide ? Notre projet doit être de créer de la plus-value, de la richesse pour demain, et de l'emploi pour nos outre-mer.