Nous participons à un World Forum. Il y a des systèmes totalement privés, en Angleterre, aux États-Unis dans certains États. D'autres États, comme la Floride sont passés du tout privé au tout public.
Le partenariat public-privé français est cité en exemple : même s'il n'existe que depuis 30 ans, il a montré son efficacité. Grâce à la solidarité, tous les citoyens sont assurés pour un coût modique, tandis que sa pérennité est liée à sa dimension assurantielle. Les franchises relèvent du risk-management propres aux assurances. Dans le système tout public, tout le monde est assuré, sans savoir quel est le niveau de garantie. C'est le budget de l'année, éventuellement complété par des emprunts complémentaires, qui le détermine.
Notre système mixte est perfectible, certes, en matière de prévention, de diffusion de la culture du risque, de responsabilisation des acteurs nationaux et locaux. Tout cela est pris en compte dans le projet de réforme du régime. Le projet d'observatoire national, lié aux observatoires régionaux et aux collectivités territoriales, donnera une meilleure connaissance des risques locaux et une responsabilisation au niveau local...