On a comblé cette lacune par un dispositif à peu près rodé. C'est le Monsieur « catastrophes naturelles » qui doit surgir de sa boîte dès que le Gouvernement le demande. Autre élément important, les correspondants locaux des fédérations d'assurance, le GEMA et la FFSA, avec qui nous entretenons d'excellentes relations. Celui que vous vous venez d'entendre a été pour moi un auxiliaire extrêmement précieux - ne voyez dans ce terme aucune nuance péjorative - pour moi comme pour le préfet.
L'organisation préfectorale peut être facile ou difficile selon qu'elle s'articule comme je le souhaite, c'est-à-dire qu'elle compte une antenne retransmettant les dossiers aux deux correspondants locaux des assurances. Lorsque j'ai pu, comme à Haumont, mettre en place une cellule avec un pivot identifié et connu des chambres consulaires comme des élus locaux, les choses se passent bien. Lorsque le préfet considère que ce sont à ses services de s'en débrouiller, cela prend du temps et des difficultés naissent, dont je ne suis pas informé. Les dossiers sont parfois gérés de manière heuristique...