Non. Selon les cas, cela se gère plus ou moins bien. Quand l'information ne remonte pas, je dois intervenir en catastrophe pour venir en aide à un préfet qui se sent agressé par des agriculteurs ou des ostréiculteurs ulcérés...
L'interlocuteur centralisateur le plus proche des sinistrés, c'est le maire, et non le préfet. D'où la nécessité d'une architecture à trois étages : coordination des dossiers, contribution locale auprès du maire et une information centralisée auprès du préfet.
Quand il y a un grand nombre de données, 500 000 ou 600 000 avec Xynthia et Klaus, c'est difficile. Il faut localement pouvoir rassurer et s'assurer que les dossiers soient effectivement traités. Mon rôle est de faire en sorte que les dossiers portés à ma connaissance ne restent pas sans suite visible plus de 48 heures, 72 au maximum.