Les petits dossiers se règlent vite. Les gros dossiers, par nature, ne peuvent être traités avec hâte. Prenez le cas d'un immeuble qui fait l'objet d'un arrêté de péril, parce qu'il n'y a plus de plancher au premier étage : les gens du second ne sont pas contents ! En fait, la difficulté est le relogement des populations dont les habitations ont subi des dégâts substantiels, dans un délai suffisamment souple. À Haumont, des mobil home ont été mis à disposition, parfois pour deux ans. De même, les communes auraient pu prendre en charge les travaux pour ceux qui n'étaient pas assurés avec une forme de bail à construire. J'avais proposé cette idée aux ministères de l'économie et de l'équipement et du développement durable. Elle n'a pas été accueillie avec enthousiasme. Mais nous sommes dans une situation de camps de réfugiés.