Question difficile ! Les différents dispositifs s'articulent et se complètent. Je ne suis pas pour les fusionner. L'expérience m'a montré que ces situations sont difficiles, mais libèrent les comportements audacieux. Les personnes qui jouent à la marge et essaient de tricher, ce qui ne plaît pas aux assureurs, ont tendance à crier le plus fort. Dans l'ensemble, les assurances font ce qu'elles ont à faire et même plus. Le vrai sujet tient davantage à l'organisation qu'à l'indemnisation. Pour ne pas perdre de temps, il faudrait structurer le dispositif préfectoral et celui des services centraux et que chaque fédération ait son correspondant dans chaque département voire dans chaque arrondissement. Lors de Xynthia, il y a eu une période d'ajustement désagréable pendant laquelle, les gens ne savaient pas à qui s'adresser ; or, si l'on veut rassurer les sinistrés, c'est au début que la mécanique doit montrer son efficacité. Et puis, ils n'ont pas l'habitude de se tourner vers les préfets pour leurs problèmes de réparation.
Il convient de veiller à l'articulation entre les différentes composantes du financement des réparations. Tout a été mis en oeuvre pour Xynthia, mais de façon heuristique. Chaque préfecture pourrait actualiser l'information dont elle dispose. La fermeté en matière de PPRI est essentielle. Dans le Var, après douze inondations successives, certaines communes n'avaient pas mis en oeuvre leur plan de prévention !