Je suis heureux d'accueillir M. Jean-Marie Delarue dans le cadre de la préparation de notre rapport commun avec la commission des lois, sur l'application de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. Grâce à son regard précis, ouvert et sans complaisance sur la situation des lieux de privation de liberté, il pourra nous apporter une aide précieuse dans l'évaluation de ce texte. La question des lieux de privation de liberté est de celles qui montrent comment une société se vit et se projette dans l'avenir. Nous sommes au début d'une législature au cours de laquelle cette question reviendra en débat.