La titrisation est comme le médicament qui est aussi un poison. Le problème est que l'on a titrisé à partir de n'importe quoi mais les PME sont bien obligées de se constituer en pool de financement pour aller sur le marché obligataire. Ce qu'il faut, c'est surveiller la qualité initiale des crédits ; l'agence de régulation bancaire pourrait s'en occuper. Il faudrait remplacer le gré à gré par des chambres de compensation. En fait, mon idée est de remplacer les agences de notation par un contrôle par l'entité la plus à même de l'exercer à chaque étape : au niveau bancaire, un organisme de contrôle des banques ; au niveau des transactions, la chambre de compensation. Ce serait tout le contraire de la philosophie des agences : donner le pouvoir d'évaluation à des entités responsables de la qualité du travail fourni. La titrisation est un processus complexe qui appelle des contrôles à toutes les étapes.