En France, le financement des entreprises passe à 75-80 % par les banques, à 20-25 % par les marchés financiers, via les obligations et la titrisation. En Allemagne, le financement des entreprises est très intermédié ; il l'est moins en Grande-Bretagne. La titrisation est une technique financière de transfert d'actifs à des investisseurs qui ne pourraient y accéder autrement : c'est un simple vecteur. La crise des subprimes est imputable à la mauvaise qualité des actifs et au manque d'information, pas à la titrisation stricto sensu.