Il est vain de chercher à faire la liste ce qui fait partie du shadow banking ou non. Il s'agit plutôt d'identifier les zones qui doivent être prises en considération : le prêt-emprunt de titres, la gestion du collatéral par exemple, qui joue un rôle fondamental. Nous avions prêté 3 milliards à Lehman Brothers ; nous avions un collatéral que nous avons vendu en huit heures, grâce à quoi nous n'avons pas eu de pertes.
Je regrette qu'on ait mis de côté la notion de contrôle des risques dans le débat : à mon avis, elle est centrale. Voulons-nous procéder aux investissements nécessaires pour avoir un contrôle des risques efficace ? Cela coûte cher...