Il y a de la bonne et de la mauvaise désintermédiation : ce qui est déterminant est la qualité de l'origination. Notre préoccupation en tant que banques doit être de garder un rôle en la matière.
M. Germain évoquait les taux d'intérêts élevés pratiqués par les banques qui empruntent à la BCE au taux de 1 % : c'est à mon sens une idée trompeuse, car ces emprunts à la BCE, qui s'élèvent à 500 milliards, ne représentent qu'une très faible partie des prêts qu'elles consentent à l'économie. Sur les marchés, les banques se financent plus cher que les États.