« Les nations ne disparaîtront pas. Il n’y aura pas de dilution de notre identité. Mais nous savons aussi que, dans un contexte de mondialisation, notre avenir est indissociablement lié à celui de nos voisins avec lesquels nous partageons une culture et un modèle social.
« La relation franco-allemande occupe à cet égard une place centrale. Vous connaissez ma conviction personnelle sur cette relation, qui demeure le socle de la construction européenne. L’histoire nous a donné une responsabilité particulière.
« Ouverts aux autres pays de l’Union, qui demandent légitimement leur part d’initiative dans la décision, nos deux pays permettront à l’Europe de progresser.
« Chaque fois que la solidarité avance, l’intégration politique devient possible.
« Voilà, mesdames et messieurs les parlementaires, résumés en quelques mots les voies et les outils qui nous permettront de retrouver des marges de manœuvre et d’assurer le redressement dans la justice. »