... alors que la réforme des retraites avait été la plus longuement discutée au Sénat, qui s’y était consacré à fond.
Quant au SMIC, une fois l’inflation prise en compte, il s’agit moins d’un coup de pouce que d’une pichenette, terme que je prononce sans l’accent du président du groupe UMP. §
Voilà deux exemples d’effets d’annonce à vocation d’affichage grandement politicien !
La situation économique et financière est à ce point critique que, à part des mesures cosmétiques, vous n’aurez jamais les moyens de tenir vos promesses.
Vous avez vous-même cité ces chiffres alarmants, que vous ne découvrez pas, car vous les connaissiez bien avant le début de la campagne présidentielle : un déficit commercial de plus de 75 milliards d’euros alors que l’Allemagne est largement excédentaire, un taux de chômage qui frôle les 10 %, une dette publique qui représente aujourd’hui presque 90 % de notre PIB, un État qui vit à crédit à partir du mois d’août ! Tout cela pèse sur notre croissance.