En revanche, ces résultats nous obligent et renforcent encore nos devoirs à l’égard des Françaises et des Français.
En tant que chef du Gouvernement, j’ai donc des comptes à rendre à nos assemblées, mais également, comme le Président de la République et tous les ministres, au peuple français.
Nous voulons agir, et non baisser les bras, renoncer, nous résigner. Nous voulons changer et réussir le redressement du pays dans la justice. Nous savons qu’il y a des choix courageux à faire, et nous les ferons !
Les prélèvements sur les entreprises ou les ménages figurant dans le projet de loi de finances rectificative ont été évoqués. En parler ainsi, de façon technocratique, fait que personne ne comprend rien. Je vous le dis, mesdames, messieurs les sénateurs, comme je le dis aux commentateurs, les prélèvements sur les ménages reposeront non pas sur les classes moyennes ou populaires à travers une augmentation de la TVA, mais sur les ménages fortunés, ceux qui possèdent le plus et qui peuvent donc donner le plus ! Le rétablissement du taux d’ISF, qui touche 1 % des contribuables, voilà la justice, mesdames, messieurs les sénateurs ! §
Permettez-moi également de corriger une inexactitude concernant le pouvoir d’achat et les heures supplémentaires. Cette année, la suppression de l’exonération des cotisations patronales ne concernera que les entreprises de plus de vingt salariés. Les petites et moyennes entreprises, quant à elles, seront préservées ; et c’est juste ! §