Intervention de Jean-Marc Ayrault

Réunion du 4 juillet 2012 à 15h00
Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

… car il a été pris devant le peuple français ! Nous avons commencé à œuvrer en ce sens. J’espère que, par vos votes, vous nous aiderez, dès 2012, à ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013 et à atteindre les objectifs fixés pour les années suivantes.

Cet engagement impliquera de faire porter l’effort en partie sur les dépenses, mais il consistera également à soutenir et à préserver l’éducation, la police, la justice, la sécurité des Français, la sécurité sociale, l’hôpital public – certains s’en inquiètent –, qui sont les priorités du quinquennat à venir, en maintenant constants les effectifs de la fonction publique. C’est un effort considérable, un engagement unique en Europe ! §

Ainsi que je l’ai dit hier lors de ma déclaration de politique générale, qui vous a été lue, je récuse l’austérité que l’on a voulu nous imposer en Europe. Grâce aux décisions du Conseil européen, nous sommes en train de nous en éloigner.

Il n’y aura pas de sortie de crise, en particulier financière, si nous ne retrouvons pas les voies de la croissance, parmi lesquelles, monsieur Placé, figure, en France comme en Europe, le grand chantier de la transition énergétique. J’espère qu’une partie des 120 milliards d’euros consacrés à la relance de l’investissement, qui représentent autant d’effets de levier possibles, contribuera à la transition énergétique et sera utilisée pour la réalisation de grandes infrastructures ou le développement du numérique, par exemple. Il y a de quoi faire, si nous le voulons !

(Applaudissements sur les travées du groupe socialiste.) Nous ne voulons pas de la baisse des salaires, du traitement des fonctionnaires et des pensions, ainsi que de la dégradation des services publics. On peut agir différemment, et la cohésion sociale et nationale ne sera pas dégradée !

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