La place de l'État dans les EPCC est aujourd'hui optionnelle. Mais, dans l'esprit de la loi, sa présence devait être la règle. Hormis pour les écoles d'art, dans la majorité des EPCC, l'État n'est pas présent. Et je ne pense pas que ce soit souhaitable de systématiser sa présence. Sur la question plus large de la réforme de la décentralisation culturelle : quel rôle veut-on donner à l'État ? Quel rôle veut-on confier aux DRAC ? Il s'agit d'un débat plus global. Je vous rappelle que 70 % du financement de la culture provient des collectivités territoriales et 30 % de l'État.
Sur la question des scènes nationales, le ministère de la culture et de la communication a rendu l'année dernière un rapport sur les EPCC dont l'une des préconisations était que l'ensemble de ces scènes et des centres dramatiques nationaux soient transformés en EPCC. Je souhaite que l'on ne répète pas l'erreur faite avec les écoles d'art car cela risque d'être contreproductif. Il faut garder l'esprit de la loi.