Madame Mélot, nous divergeons sur la loi LRU. L'autonomie, je la revendique, à condition qu'elle ne se limite pas à un effet d'annonce. L'état des lieux dont nous disposons montre qu'il y a eu beaucoup d'irresponsabilité. L'autonomie ne se décrète pas. Encore faut-il l'accompagner avec soin sur le terrain. Cela n'a pas été fait et nous constatons que 50 % des universités sont en situation difficile. Nous remettons en route un travail qui aurait dû être fait avant la promulgation de la loi. Mes critiques ne portent pas sur les intentions, mais sur les conditions de mise en place et d'accompagnement de la loi...