… et la concentration des possibilités de pêche, au détriment des unités artisanales les plus fragiles, de l’emploi et de la dynamique de notre littoral. Il ne serait pas conforme à notre souhait de préserver la diversité de la pêche française dans toutes ses composantes et dans tous ses métiers.
C’est pourquoi nous avons obtenu que chaque État membre définisse son propre système d’attribution des droits de pêche, conformément au principe de subsidiarité. Dans ce cadre, je suis attaché à une gestion collective de la ressource, sous le contrôle de l’État, en particulier par le biais des organisations de producteurs, dont le rôle doit être renforcé. La ressource halieutique doit demeurer un bien collectif et inaliénable. Sur ce point, nous avons une position commune.