Vous le voyez, mesdames, messieurs les sénateurs, nous convergeons sur ce constat, nous convergeons sur ces craintes. Nous mesurons combien, depuis tant d’années, la construction d’une politique commune des pêches est un exercice fastidieux, parfois un exercice d’équilibriste. La France ne doit pas être isolée dans sa position, elle doit trouver des accords avec des pays membres ; nous sommes en passe de renouer le lien avec un certain nombre d’États aux préoccupations semblables aux nôtres, notamment ceux qui ont des pêcheries mixtes.
Cela dit, il est important pour nous d’avoir l’encouragement, le soutien unanime de la représentation nationale ; il est important pour nous que les parlementaires européens prennent la place qui est la leur dans le cadre de la codécision.
Le message que je vous adresse ce matin est le suivant : le texte dont nous parlons, qui n’est pas satisfaisant, mais qui a déjà été amélioré, permet de construire, d’amender et de nous approcher des attentes des professionnels, mais surtout de la vision que nous avons des enjeux stratégiques de la mer et de la pêche pour nos territoires. §