… mais les lobbies sont là. Monsieur le ministre, écoutez les présidents des régions littorales, car plusieurs d’entre eux sont prêts à aller de l’avant. Sachez que les parlementaires et les présidents de région sont à vos côtés, et ils constituent une force non négligeable !
J’en viens à ma conclusion.
Les pêcheurs attendaient, je le sais, la création d’un grand ministère de la mer. Le rattachement du secteur de l’économie maritime à celui de l’écologie les a, dans un premier temps, quelque peu inquiétés, d’autant que l’ancien ministre de l’agriculture et de la pêche a qualifié ce choix de « vraie erreur », un avis que je ne partage pas ; au contraire, il s’agit là d’un signe très positif.
Je n’ignore pas, pour l’avoir constaté dans ma région, à quel point les relations entre les pêcheurs et les défenseurs de l’environnement ont pu être difficiles, voire, parfois, conflictuelles, et ce en dépit du fait que leurs intérêts ne sont pas divergents. Mais l’équilibre de la ressource ne va-t-il pas de pair avec la survie de l’activité économique ? Bien sûr que oui. Les choses changent, et c’est heureux !
La pêche artisanale, qui représente 80 % de la flottille, en France, a récemment fait le choix de s’associer aux associations de défense de l’environnement ou de rechercher leur soutien pour défendre ses droits. Concernant l’harmonisation entre économie et environnement, permettez-moi de vous apporter des arguments de terrain.
Le premier parc naturel marin en Méditerranée, dont j’assure la présidence depuis un peu plus d’un mois, qui est le second parc naturel de la métropole, après celui de la mer d’Iroise, …