Mais faire croire à l’ensemble des citoyens européens, à la suite d’un jugement du Jury de déontologie publicitaire, que cette enseigne avait induit les consommateurs en erreur par la mise en évidence des expressions « pêche durable » et « pêche responsable », c’est au mieux de la désinformation et au pire un mensonge. En tout cas c’est une faute, car les attendus de la décision du jury de déontologie publicitaire sont totalement contraires à ces fausses informations. Je tiens à citer le texte exact : « Il apparaît donc au regard de ces précisions que [cette centrale] ne se prévaut pas de manière injustifiée ou abusive des termes “pêche durable” et “pêche responsable” ».
Monsieur le ministre, nous comptons sur vous pour faire entendre raison à Mme la commissaire : si la pêche de grand fond n’a pas toujours été une pêche durable, elle a beaucoup évolué à tous points de vue, y compris s'agissant de la gestion durable des stocks, comme le CIEM l’a constaté. En outre, c’est un secteur viable économiquement : dans mon département, il génère, outre les postes d’équipage, plus de 200 emplois en aval. C'est pourquoi, je le répète, nous comptons sur vous, monsieur le ministre, pour demander instamment à Bruxelles de ne plus s’arc-bouter sur des a priori dépassés. Nos deux résolutions n’ont d’autre but que d’alerter le Parlement européen et de l’informer sur nos positions, ainsi que de vous soutenir dans vos prochaines négociations. Nous vous souhaitons bon courage ! §