Madame la ministre, je vous remercie chaleureusement de cette réponse exhaustive, qui a balayé tous les sujets et qui a également eu le mérite de relater la genèse d'EADS, créée après la décision prise en 2000 sous le gouvernement Jospin.
Compte tenu de l'actionnariat de l'État à hauteur de 15 % de cette société, j'ai bien compris, vous l'avez dit clairement, qu'il s'agissait d'encourager M. Enders à suivre le même chemin que son prédécesseur. Grand commis de l'État, M. Gallois connaît par définition le rôle de l'État dès l'instant où ce dernier est actionnaire dans une grande société.
Si la participation de l'État au capital d'EADS est bien sûr maintenue, j'observe que, s'agissant de celle de M. Lagardère, il y a quelques points d'interrogation. Or, il y a quelques mois encore, personne n'était capable de dire qui prendrait en charge cette participation dans l'hypothèse où M. Lagardère l'abandonnerait. J'imagine que cette question sera étudiée très rapidement par le Gouvernement.
Cela étant, madame la ministre, je suis satisfait que vous m'ayez donné des assurances en ce qui concerne la vigilance de l'État.