Votre réponse, monsieur le ministre délégué, ne va malheureusement pas apaiser l'inquiétude des personnels de Bégin.
Vous invoquez une réflexion approfondie et sereine sur l'avenir du service de santé des armées. En attendant qu'elle porte ses fruits, sachez que les personnels civils, qui concourent à l'excellence de ce service, risquent de quitter l'hôpital. Il en va de même pour certains personnels militaires, qui ont déjà demandé leur mutation. Résultat, on va aboutir à une aberration : un hôpital, dans lequel on a investi des millions pour sa rénovation et dont le travail est reconnu par tous, va manquer de personnel !
Je tiens à vous dire que non seulement les personnels civils et militaires, mais aussi les anciens combattants tiennent à leur hôpital et ils ne comprendraient pas que de nouveaux choix soient faits, soit dit en passant au détriment du Val-de-Marne, ce qui ne serait pas la première fois en matière de santé.
J'ai évidemment contacté l'ARS. Je sais qu'elle intègre totalement l'hôpital Bégin dans son offre de soins et dans sa définition du territoire de santé.
Je contacterai donc tous les élus du Val-de-Marne, quelle que soit leur tendance politique. Je puis vous assurer que nous allons tous être derrière Bégin. Les élus du Val-de-Marne savent se mobiliser ! Nous ne voulons pas laisser partir les personnels de cet hôpital. Nous ne voulons pas apprendre dans un an ou un an et demi la fermeture de cet établissement qui a connu des travaux de rénovation considérables !
Je le sais, monsieur le ministre délégué, cette question n'est pas directement de votre ressort. Reste que l'absence de réponse m'inquiète, tout comme elle inquiétera beaucoup les personnels, qui s'interrogent sur leur avenir.