Au début de ma présentation, j'ai rappelé que le MEDEF représentait 800 000 entreprises. Comme son nom l'indique, le CAC 40 n'en regroupe que 40. Il y en a donc énormément d'autres à traiter, parmi lesquelles beaucoup de TPE, de PME, qui, oeuvrant dans le bâtiment ou les services en général, sont, en termes de taille, à la limite de l'auto-entreprenariat.
Les auto-entrepreneurs appartiennent à notre univers et nous ne nous sentons pas éloignés d'eux. Certaines fédérations professionnelles, l'UPA notamment, ont vu leur arrivée avec inquiétude. C'est la raison pour laquelle j'ai souligné que des améliorations pouvaient être apportées à ce nouveau régime afin d'éviter tout risque de distorsion de concurrence, de concurrence déloyale.
Cela étant, il serait vraiment dommage de négliger l'apport à l'esprit d'entreprise de ce statut, qu'il contribue à diffuser encore plus largement. C'est ainsi que l'on permet à notre pays de créer des richesses.
Forts de nombreux témoignages de terrain, nous avons la conviction que le développement de l'auto-entreprenariat a contribué à réduire le travail au noir.