Monsieur le sénateur, à chaque fois que nous plaidons, comme nous le faisons encore aujourd'hui, en faveur d'une baisse du taux des prélèvements obligatoires, nous n'avons qu'un seul critère à l'esprit : la compétitivité des entreprises françaises.
Jamais dans le cadre de nos travaux, de nos échanges, de nos réunions solennelles en vue d'acter nos positions, nous ne nous sommes posé la question de l'impact d'une telle mesure sur l'évasion fiscale. C'est vous dire à quel point ce sujet est loin d'être au coeur de nos réflexions sur la santé de nos entreprises et de notre tissu économique.
Au-delà du niveau des prélèvements obligatoires, nous sommes extrêmement préoccupés par l'illisibilité fiscale, l'incertitude, le changement permanent des règles. Voilà un vrai handicap de compétitivité, qui peut conduire effectivement certaines entreprises à préférer des lieux plus stables.
Sur la question des accords fiscaux, je laisse la parole à Marie-Christine Coisne et Philippe Thiria.