Les amendements de Jacques Mézard pour ce dossier

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Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, mon propos débutera par une citation d’Aristote : « La décision du peuple doit être souveraine quand il absout ; elle ne doit pas l’être quand il condamne ». Reste à déterminer qui a condamné qui…

Il n’est pas crédible de considérer que la crise actuelle serait une surprise : l’inéluctable ne peut être surprenant. Il ne faut cependant pas surpondérer cette crise et fragiliser constamment l’image de l’Europe, ce qui est le vœu des extrêmes, de droite comme de gauche.

Cette crise est la résultante logique de gestions illogiques, elle est le fruit d’un cumul de responsabilités. Les errements des gouvernances successives de la Grèce ont mis en lumière les errements du système bancaire et, disons-le, de ce qui est perçu, dans le vécu d’une majorité de nos concitoyens, comme la technocratie de Bruxelles. Monsie...

Vous nous annoncez pour bientôt un débat suivi d’un vote. C’est bien, mais le Parlement ainsi que nos concitoyens doivent être informés régulièrement et clairement sur les diverses opinions qui s’expriment ici, en France et dans les autres pays européens. Ce ne sont pas les chaînes d’information en continu qui assurent cette information, ces ch...

Il est symptomatique de constater, dans un sondage paru ce matin, que la grande majorité des Français considère que les 42 milliards d’euros de crédits apportés par la France ne seront jamais remboursés. Mes chers collègues, quand on sait les difficultés auxquelles sont confrontées nos collectivités en raison de la baisse de la dotation global...

Par ailleurs, il n’est pas possible que la Grèce soit un exemple à part pour les pays européens qui ont respecté les contraintes, car ceux-ci ne le comprendraient pas. Encore aujourd’hui, le Portugal, au prix de sérieux efforts demandés à sa population, vient de rembourser 2 milliards d’euros au FMI, après 6, 6 milliards d’euros en mars. Nous ...