Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
26 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je participais, voilà encore quelques instants, à la manifestation parisienne contre le CPE, dont je reviens fort ragaillardi ! J'ai défilé, comme trois millions de Français le font dans tout le pays, ...
... contre la politique du Gouvernement. J'en profite, monsieur le ministre, pour vous demander de transmettre au ministre de l'intérieur nos remerciements s'agissant des chiffres de participation qu'il a annoncés et qui nous permettent de finir la journée dans la bonne humeur ! Sachez, mes chers collègues, que douze kilomètres ininterrompus d...
La plaisanterie est aimable ! On rit bien ! Nous n'attendions pas de ces chiffres qu'ils nous confortent, mais enfin, ils nous égayent ! Je suis rassuré parce que j'ai vu la jeunesse de tous les établissements de France, dans toute sa diversité et toutes ses couleurs, ...
... se mobiliser et prendre en charge cette passion de l'égalité qui est la caractéristique de notre génie national. C'est une preuve de confiance dans notre démocratie. Il faut qu'elle soit entendue ! Quelqu'un va bien se charger de dire au Premier ministre que celui qui ne veut pas plier finit par se rompre ? Pour ma part, je souhaite qu'il p...
Vous devriez y penser ! Au fond, votre équipe politique succède à une précédente, qui a été sanctionnée à l'occasion de toutes les élections depuis 2002 - et de quelle façon ! - et par tous les mouvements sociaux. Vous auriez dû être plus prudents ! Eh bien non ! Vous vous êtes lancés dans une politique de provocation. Elle tombe mal, mais le ...
Vous avez raison : c'est bien une caricature, mais c'est M. Accoyer qui en est l'auteur ! Je comptais ne vous lire que la première ligne de ses déclarations, mais puisque vous le souhaitez, je continue. « La polygamie est donc certainement l'une des causes des violences urbaines. »
Vous avez raison : moi non plus, je n'aurais pas osé être aussi grossier avec mes compatriotes ! Ensuite, selon Gérard Larcher, qui est pourtant un homme que nous apprécions dans cet hémicycle et qui est souvent mieux inspiré qu'il ne le fut ce jour-là, « les familles nombreuses et polygames ne peuvent qu'entraîner des conduites antisociales c...
Il a ainsi déclaré : « Quand ces familles africaines affichent ce comportement antisocial, il n'est pas étonnant que certains de leurs membres aient des difficultés à trouver du travail ». Il est ministre, lui ! Ces propos étaient reproduits dans le Financial Times. Voilà qui sert notre crédibilité à l'étranger ! Et M. Sarkozy, qu'a-t-...
Votre comportement prouve que vous n'avez tiré aucune leçon de ces événements : au lieu de vous alarmer de la grave crise de l'unité républicaine de la patrie, vous continuez à ressasser les mêmes phantasmes xénophobes !
M. Myard, qui nous manque en cet instant, déclarait quant à lui : « Nous devons créer des bataillons disciplinaires contre ces jeunes, Français malgré eux, issus de l'immigration arabo-africaine. » Et M. Jean-Paul Garraud, député UMP de Gironde, d'enchaîner : « Nous devons sanctionner les délinquants qui cherchent, par des objectifs précis, à ...
Oui, monsieur, je suis français, j'ai cet honneur. Pensez-vous sérieusement que c'est par détestation de la France que l'on a mis le feu dans les banlieues ?
Monsieur le président, mes chers collègues, je vous prends à témoin de la question qui vient de m'être posée !
Tout de même, être interpellé dans un hémicycle pour s'entendre demander si l'on est français, c'est un peu fort ! Je suis sûr que le président de Rohan n'approuverait pas cela !
Alors, que s'est-il passé ? Avons-nous eu affaire à un complot des antifrançais associés aux polygames et aux immigrés clandestins pour déstabiliser et déchirer la nation, ainsi que nous l'ont expliqué ces brillantes personnalités ? La vérité seule et unique, c'est que si nous sommes déchirés c'est parce que la richesse est mal partagée. Les u...
Il n'y a qu'une cause à ce que nous avons vécu : la misère, la pauvreté, et c'est elle qui a rompu l'unité de notre pays. Il faut donc éradiquer la misère et, pour ce faire, prendre les moyens là où ils se trouvent.
Or c'est l'inverse que vous avez fait. Vous nous avez proposé un projet de loi dit « pour l'égalité des chances » en réponse à la situation des banlieues.
On voit le résultat ! Et parmi les mesures proposées figurait, bien sûr, le CPE. Vous avez créé la précarité absolue, le contrat de travail d'un jour, adoptant la devise stupide de Mme Parisot, selon laquelle, puisque l'amour est précaire, le travail devrait l'être aussi ! Mme Parisot a oublié que ce n'est pas la vocation de l'amour que d'être...
... et que, depuis toujours, l'humanité lutte contre la précarité. Si nous sommes passés de chasseurs-cueilleurs à éleveurs, c'est précisément pour lutter contre l'incertitude des rendements. Eh bien, vous, c'est une régression de civilisation que vous nous proposez !
Outre ce CPE, vous avez décidé de mettre en oeuvre une mesure inique, cruelle, vulgaire, barbare : le « contrat parental », qui permet de châtier toute une fratrie pour un qui ne va pas assez à l'école, de stigmatiser les parents qui n'en peuvent mais ! Et combien d'autres mesures brutales de cette nature ! Je vous ai montré comment la misère ...
C'est une honte d'avoir imaginé de mettre des enfants de quatorze ans au travail, y compris la nuit, les samedis, les dimanches et les jours fériés.