1274 interventions trouvées.
Tout de même, être interpellé dans un hémicycle pour s'entendre demander si l'on est français, c'est un peu fort ! Je suis sûr que le président de Rohan n'approuverait pas cela !
Eh bien, vous qui le remplacez ici, ne permettez pas cela !
Doucement, je vous prie !
Alors, que s'est-il passé ? Avons-nous eu affaire à un complot des antifrançais associés aux polygames et aux immigrés clandestins pour déstabiliser et déchirer la nation, ainsi que nous l'ont expliqué ces brillantes personnalités ? La vérité seule et unique, c'est que si nous sommes déchirés c'est parce que la richesse est mal partagée. Les u...
Il n'y a qu'une cause à ce que nous avons vécu : la misère, la pauvreté, et c'est elle qui a rompu l'unité de notre pays. Il faut donc éradiquer la misère et, pour ce faire, prendre les moyens là où ils se trouvent.
Or c'est l'inverse que vous avez fait. Vous nous avez proposé un projet de loi dit « pour l'égalité des chances » en réponse à la situation des banlieues.
Je n'exagère pas : c'était bien pour répondre à cette situation.
On voit le résultat ! Et parmi les mesures proposées figurait, bien sûr, le CPE. Vous avez créé la précarité absolue, le contrat de travail d'un jour, adoptant la devise stupide de Mme Parisot, selon laquelle, puisque l'amour est précaire, le travail devrait l'être aussi ! Mme Parisot a oublié que ce n'est pas la vocation de l'amour que d'être...
... et que, depuis toujours, l'humanité lutte contre la précarité. Si nous sommes passés de chasseurs-cueilleurs à éleveurs, c'est précisément pour lutter contre l'incertitude des rendements. Eh bien, vous, c'est une régression de civilisation que vous nous proposez !
Outre ce CPE, vous avez décidé de mettre en oeuvre une mesure inique, cruelle, vulgaire, barbare : le « contrat parental », qui permet de châtier toute une fratrie pour un qui ne va pas assez à l'école, de stigmatiser les parents qui n'en peuvent mais ! Et combien d'autres mesures brutales de cette nature ! Je vous ai montré comment la misère ...
C'est une honte d'avoir imaginé de mettre des enfants de quatorze ans au travail, y compris la nuit, les samedis, les dimanches et les jours fériés.
Dans le même temps, vous liquidiez les moyens de l'enseignement professionnel public, qui permet la progression de la qualification jusqu'au niveau requis aujourd'hui dans nos entreprises, c'est-à-dire le bac pro, en supprimant plus de 2 000 postes d'enseignant en lycée professionnel, alors que le nombre des entrants a augmenté de 18 000.
Tout en discourant interminablement sur l'exigence de civisme dans la jeunesse, vous supprimez tous les moyens, toutes les heures et tous les professeurs d'enseignement civique, juridique et social dans la filière professionnelle. Savez-vous que la moitié de la jeunesse de France est dans l'enseignement professionnel secondaire, que ce soit da...
... à qui l'on montre en gros plan à la télévision le premier cageot qui brûle dans une rue, à qui l'on fait croire que les banlieues sont des jungles où nous passons notre temps à nous entre-égorger, quand nous n'incendions pas nos voitures.
Nous voyons bien quelle rente politique vous allez tirer de ce puits sans fond. La solution que, nous, à gauche, préconisons, c'est de répartir autrement la richesse. Il faut donner les moyens à chacun de son émancipation sociale. Il faut détruire les ghettos, remodeler la patrie et la refonder dans sa tradition républicaine.
Cela passe par le service civil obligatoire, le vote obligatoire, le rétablissement des moyens de l'enseignement civique, juridique et social dans les lycées. Cela passe aussi par une lutte implacable pour l'assimilation et contre le racisme, l'antisémitisme et le communautarisme. Mais nous marquerons des points d'autant plus décisifs contre ...
Il faut enfin abolir le mépris de caste qui s'abat sur nous, celui de la caste médiatique qui nous instrumentalise, qui nous montre sans cesse comme des animaux, qui ne dit de nous que notre violence, qui ne dit pas nos réussites, qui ne montre pas notre passion républicaine, notre attachement à ce pays, abolir aussi le mépris de certains qui, ...
Il n'y avait pas de luttes urbaines alors !
Ils ne sont pas socialistes !