Les amendements de Jean-Pierre Chevènement pour ce dossier

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Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, l’intervention rapide et efficace de nos forces armées a rempli les objectifs fixés, le 10 janvier 2013, par le Président de la République. Elle a évité que la République du Mali ne disparaisse et ne soit remplacée par un sanctuaire terroriste où AQMI aurait tenu les premiers ...

M. Jean-Pierre Chevènement. J’aimerais aussi rendre un hommage particulier au ministre de la défense pour la manière simple et directe dont il s’est acquitté de sa tâche, sur le terrain, au contact des hommes, mais aussi au Parlement, en associant étroitement les parlementaires à l’action en cours.

La phase proprement militaire s’achève, et le Gouvernement a pu annoncer un début de retrait de nos troupes. Nous nous en réjouissons. Ce n’est pas le sujet du débat, mais je tiens à saluer l’arbitrage rendu par le Président de la République sur le budget de la défense. Ainsi, 31, 4 milliards d'euros y seront consacrés en 2014. Sinon, c’eût été...

La France n’a pas vocation à rester éternellement au Mali. Il faut bâtir une architecture de sécurité à l’échelle du Sahel tout entier. Il faut y impliquer tous les États, en particulier le plus puissant d’entre eux, l’Algérie, avec son armée forte de 300 000 hommes. L’Algérie aussi a intérêt à la stabilité régionale.

Elle qui a payé un si lourd tribut au terrorisme ne pourrait accepter l’instauration d’un « Sahelistan » à ses portes.

L’Algérie a pris des décisions courageuses ; elle doit prendre, dans son intérêt même, toutes ses responsabilités dans l’organisation de la sécurité régionale, en plein accord avec la France. Le Président Hollande a souhaité, le 20 décembre 2012, à Alger, « ouvrir une nouvelle page dans les relations de l’Algérie avec la France ». C’est une occ...

Les Maliens doivent écrire eux-mêmes leur avenir, qui reste aujourd'hui très incertain. Tout a été dit sur le naufrage du « miracle » démocratique malien, « pays du sourire » où le culte du consensus sous le Président Amadou Toumani Touré (ATT) cachait en fait une déréliction rampante des structures de l'État gangréné par la corruption et compl...

Pour conclure, si nous préconisons de voter en faveur de la prolongation de l'intervention au Mali, nous formulons toutefois 10 fermes recommandations. 1- Le principal risque aujourd'hui est l'enlisement du processus politique malien, qui serait un scénario catastrophe pour nous. Il faut aller aux élections, au moins présidentielles, dans les ...