Les amendements de Jean-Vincent Placé pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous voici dans une situation atypique : un gouvernement de gauche doit présenter le bilan d'une année de mandature d'un gouvernement sortant de droite.

Comme l'a dit mon éminent collègue François Fortassin, cela nécessite quelques contorsions, que M. le président de la commission des finances a mises en œuvre avec le talent et la virtuosité que nous lui connaissons.

En la matière, mes chers collègues, vous pouvez nous donner des leçons ! La nouvelle majorité, disais-je, devra redoubler d'efforts pour tout à la fois rééquilibrer les comptes et mener des politiques publiques ambitieuses pour la France. § En analysant les comptes de l'année écoulée, on réalise que le gouvernement sortant a creusé non seulem...

Vous ne devriez pas rire autant, cher collègue, surtout devant un tel bilan ! Alors que la situation économique s'est considérablement dégradée depuis 2007, les choix budgétaires et fiscaux du gouvernement précédent se sont avérés désastreux. La dette publique n'a cessé d'augmenter pour atteindre aujourd'hui le montant astronomique de 1 700 m...

Qu'il s'agisse du bouclier fiscal ou de la réforme de l'ISF, l'ensemble des avantages fiscaux indus concédés par le précédent gouvernement s'est élevé à 22 milliards d'euros ! Vincent Delahaye, notre collègue de l'Essonne, a dénoncé notre niveau de dépense publique. Le problème, c'est que celle-ci a progressé très significativement au cours de...

Sous l'ère Sarkozy, le gouvernement s'est définitivement trompé de levier : tuer les services publics, subventionner les plus riches et les polluants, ce n'est vraiment pas la bonne méthode. Le groupe écologiste ne peut que déplorer la situation laissée par la droite à la nouvelle majorité. Les dégâts financiers, sociaux et écologiques sont par...

Vous avez entendu notre opinion sur cette loi de règlement des comptes, sur ce qui a été l'origine stratégique, si j'ose dire, de ses fondements. Pour autant, nous ne pouvons que constater sa sincérité. Il est d'ailleurs malheureux, pour les parlementaires qui soutiennent la majorité sortante, que tel soit le cas. C'est donc tout à fait nature...