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Interventions sur "jardin" d'Agnès EVREN


4 interventions trouvées.

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, en tant que sénatrice de Paris, c'est un véritable soulagement que d'examiner aujourd'hui cette proposition de loi de la députée Michèle Tabarot, adoptée le 1er février dernier à l'Assemblée nationale, visant à sauver les jardins d'enfants, en sursis depuis cinq ans. Nous arrivons au terme d'un long combat mené avec force et de façon transpartisane sur toutes les travées de cet hémicycle. Je remercie les sénateurs de leur mobilisation constante aux côtés des familles : je pense notamment à Bruno Retailleau, à Max Brisson, à Laurent Lafon, à Catherine Morin-Desailly, à Elsa Schalck, à Marie-Pierre Monier, à Annick Billon...

…comme j'ai pu, hélas ! le constater lors des auditions que j'ai menées. À l'issue de la navette parlementaire, un compromis avait été trouvé : l'article 18 de la loi de 2019 prévoyait une dérogation sur cinq ans permettant de considérer comme satisfaite l'obligation d'instruction dès lors qu'un enfant fréquentait un jardin d'enfants. Dans le même temps, le ministère s'était engagé à accompagner ces structures. Un rapport conjoint de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) présentait trois scénarii pour l'avenir des jardins d'enfants. Or, comme l'avait conclu notre commission, ces derniers s'apparentaient à de fausses solutio...

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, en tant que sénatrice de Paris, c’est un véritable soulagement que d’examiner aujourd’hui cette proposition de loi de la députée Michèle Tabarot, adoptée le 1er février dernier à l’Assemblée nationale, visant à sauver les jardins d’enfants, en sursis depuis cinq ans. Nous arrivons au terme d’un long combat mené avec force et de façon transpartisane sur toutes les travées de cet hémicycle. Je remercie les sénateurs de leur mobilisation constante aux côtés des familles : je pense notamment à Bruno Retailleau, à Max Brisson, à Laurent Lafon, à Catherine Morin-Desailly, à Elsa Schalck, à Marie-Pierre Monier, à Annick Billon...

… comme j’ai pu, hélas ! le constater lors des auditions que j’ai menées. À l’issue de la navette parlementaire, un compromis avait été trouvé : l’article 18 de la loi de 2019 prévoyait une dérogation sur cinq ans permettant de considérer comme satisfaite l’obligation d’instruction dès lors qu’un enfant fréquentait un jardin d’enfants. Dans le même temps, le ministère s’était engagé à accompagner ces structures. Un rapport conjoint de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) présentait trois scénarios pour l’avenir des jardins d’enfants. Or, comme l’avait conclu notre commission, ces derniers s’apparentaient à de fausses soluti...