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Il convient, à mon sens, de distinguer deux catégories de collectivités : celles qui, considérant qu'elles relevaient de leurs missions, avaient déjà investi dans les activités périscolaires par choix politique, et auxquelles la réforme coûte peu - c'est le cas de la mienne ; les communes qui, pour toutes sortes de raisons respectables, n'organisaient pas ce type d'activités et sont financièrement impactées. Qu'en pensez-vous ?
La concurrence que j'évoque met aux prises, en l'occurrence, deux établissements privés. Mais je précise aussi que l'on ne saurait bâtir un programme d'activités inspirées par les caractères propres de l'établissement. La laïcité s'impose aussi dans le périscolaire.
La concurrence que j'évoque met aux prises, en l'occurrence, deux établissements privés. Mais je précise aussi que l'on ne saurait bâtir un programme d'activités inspirées par les caractères propres de l'établissement. La laïcité s'impose aussi dans le périscolaire.
Oui. Les projets périscolaires peuvent respecter le caractère des établissements, sans l'intégrer dans les activités périscolaires.
Oui. Les projets périscolaires peuvent respecter le caractère des établissements, sans l'intégrer dans les activités périscolaires.
Je souhaiterais revenir sur la vision idéalisée de l'école de demain dans laquelle les activités scolaires et périscolaires s'articuleraient de manière harmonieuse. Une telle image relève, pour le moment, d'une vue de l'esprit et je crains qu'une tendance, qui consiste à scolariser le périscolaire, se dessine peu à peu. Mais si je souhaite que les activités périscolaires entrent pleinement en cohérence avec la formation scolaire, je suis conscient qu'une telle évolution peut s'avérer une épreuve pour les enseignants....
Avez-vous envisagé un financement par site plutôt que par élève, ainsi que par activité ? Les situations sont très différentes selon que les sites sont regroupés et les équipements disponibles. Certaines collectivités territoriales, dont la mienne, faisaient du périscolaire avant d'y être obligées par la loi.
Je suis maire d'une ville de plus de 10 000 habitants. J'ai mis en place la réforme, qui fonctionne bien. Ayant dit cela, je me sens libre de formuler des critiques. Vous avez indiqué que l'important était la mise en dialogue des temps scolaire et périscolaire. C'est une difficulté pour notre administration. Il faudra beaucoup de pédagogie car ce n'est pas dans la tradition de l'Éducation nationale. Celle-ci tend plutôt à adresser des circulaires comminatoires aux maires, au détriment du dialogue. Un maire, ce n'est pas un enseignant supplémentaire !