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Je crois comme vous que notre modèle ne peut pas s'imposer partout, et que certains de nos moyens qui sont déployés dans le monde à cette fin sont mal employés. Vous plaidez également pour le non-alignement de la France, et vous indiquez qu'il faut taper en premier. Cela s'applique-t-il aux Russes ? Enfin, quelles devraient, à votre avis, être les conséquences sur la prochaine la loi de programmation militaire de votre constat quant à la situation du monde ?
Mon colonel, j'aurai d'abord une remarque. Il est très difficile au fond de savoir ce qui se passe. Vous faites des supputations, vous donnez des chiffres mais nous ne savons rien de manière certaine. Il est très difficile de savoir si les courbes ne se recroiseront pas. À vous entendre, la guerre serait en passe d'être perdue par les Russes, cette défaite n'étant qu'une question de temps. Disposez-vous d'éléments pour appuyer cette conviction ? Du fait de la désinformation, nous n'avons aucune preuve sérieuse de la dégradation de la situation pour les Russes. Par ailleurs, si vous aviez devant vous quelqu'un - comme c'est mon cas - qui n'est pas convaincu du bien-fondé de notre action contre la Russie, quels arguments avanceriez-...
...’elle craignait qu’il soit remis en cause ! Sur le fond, je ne pense pas que la Russie avait vraiment besoin de ces navires. Certains ont pu dire que, si la Russie avait disposé de ces bateaux lors de la crise ukrainienne, la situation aurait été différente, mais je n’en crois rien. En 2011, nous avons signé un accord essentiellement diplomatique et commercial dans le cadre d’une relation franco-russe qui se réchauffait utilement, compte tenu de la situation internationale. Aujourd’hui, je ne peux que regretter la décision d’annulation de ce contrat, car les conditions dans lesquelles elle a été prise seront très onéreuses pour le budget. Enfin, monsieur le secrétaire d’État, j’attends de connaître le contenu du contrat de vente à l’Égypte. S’agit-il d’une simple annonce ? Le contrat est-il s...
Sur le fond, je partage entièrement l'avis de M. Cambon. Ne refaisons pas l'histoire : l'affaire a été négociée à des conditions particulièrement avantageuses grâce à la relation de confiance que nous entretenions avec la Russie. C'était une opération gagnant-gagnant. J'observe également que les Russes étaient de très bons clients, puisqu'ils avaient payé la quasi-totalité de la commande au moment de l'annulation. Dans cette affaire, il y a trois parties : la Russie, la France et l'entreprise DCNS. Côté russe, on est satisfait : au fond, ils n'ont pas besoin de ces bateaux et pourront utiliser plus opportunément l'argent qui leur est remboursé. Côté français, c'est une erreur stratégique. Le ...
...lés : il nous faut avant tout vaincre Daesh et nous aurons besoin de ce pays pour y parvenir. Le Président de la République a dit hier qu'il avait l'intention de réunir le format Normandie et qu'il était envisagé de lever les sanctions à l'encontre de la Russie. Monsieur le secrétaire général, n'auriez-vous pas dû être moins efficace, moins rapide, pour que nous puissions livrer ces bateaux aux Russes une fois les sanctions levées ?