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a rappelé que M. Philippe Kourilsky avait affirmé, toujours dans le quotidien La Croix, que l'application à tort du principe de précaution avait entraîné des « décisions inefficaces, pour un coût économique et souvent social élevé ». Tel ne lui semblait-il pas avoir été le cas pour la gestion de la pandémie de virus H1N1 ? Par ailleurs, l'achat massif de vaccins lui a-t-il paru relever du principe de responsabilité et d'altruisme qu'il préconise ? L'échec de la campagne de vaccination est-il un coup porté à l'altruisme ?
a rappelé que M. Philippe Kourilsky avait affirmé, toujours dans le quotidien La Croix, que l'application à tort du principe de précaution avait entraîné des « décisions inefficaces, pour un coût économique et souvent social élevé ». Tel ne lui semblait-il pas avoir été le cas pour la gestion de la pandémie de virus H1N1 ? Par ailleurs, l'achat massif de vaccins lui a-t-il paru relever du principe de responsabilité et d'altruisme qu'il préconise ? L'échec de la campagne de vaccination est-il un coup porté à l'altruisme ?
Quoi qu’il en soit, la proposition de loi présentée par nos collègues du groupe RDSE tendant à interdire le bisphénol A dans les plastiques alimentaires nous amène à réfléchir sur l’attitude à adopter face au principe de précaution. Cet enjeu a été exposé avec pertinence par M. le rapporteur. Le bisphénol A est un composant chimique du polycarbonate. Que ce soit sous forme d’antioxydant, dans les plastiques et PVC, ou de résine époxyde, le BPA est présent dans notre vie courante depuis des décennies. Mais les dernières analyses sur la toxicité du composé ont largement mobilisé les services de sécurité sanitaire. Cela m’amè...