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Le groupe de Minsk, l'OSCE, peuvent-ils débloquer les négociations aujourd'hui dans l'impasse ? La géographie aide à comprendre la situation, je suis bien d'accord avec vous. Il serait difficile pour les Russes d'accepter que leurs bases militaires en Crimée, et notamment celle de Sébastopol, soient fragilisées par l'appartenance de l'Ukraine à l'Union européenne ou, pire, à l'Otan - les accords de Budapest écartaient du reste cette dernière possibilité. M. Poutine ne veut pas annexer l'Ukraine, mais peut-être cherche-t-il à s'assurer une voie terrestre d'accès, et de ravitaillement, à la Crimée ?
Compte tenu des difficultés budgétaires que traversent les pays européens, comment, d'après vous, assurer le maintien des capacités de nos outils de défense ? Est-ce que ces difficultés, qui touchent l'ensemble des pays de l'Alliance, ne devraient pas nous inciter à renforcer davantage notre coopération au sein de l'OTAN et de l'Union européenne mais aussi avec des pays partenaires ?
Je souhaiterais revenir sur la question de l'influence française au sein des organisations internationales, comme l'OTAN, pour rappeler l'importance de la francophonie et l'obligation pour les responsables français de s'exprimer en français lorsqu'ils prennent la parole devant ces organisations. Notre langue dispose du statut de langue internationale mais il faut veiller au respect de ce statut, y compris à l'égard des responsables français, qui trop souvent choisissent de s'exprimer en anglais.