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...lles ne soient jamais déclarées au CAD. Evoquant la composition de l'effort global de la France en faveur du développement, il a indiqué que, si l'on retirait de l'aide publique au développement les annulations de dettes, la prise en charge des réfugiés, les dépenses dans les DOM-TOM, et que l'on ne considérait que l'aide dite « programmable », alors, 55 % de cette aide était désormais une aide multilatérale, contre 30 % il y a dix ans. Il a souligné que l'aide multilatérale, composée à près de 60 % des engagements européens de la France et à 80 % de contributions obligatoires, s'était développée au détriment de l'aide bilatérale. Il a fait observer que plus l'aide était multilatérale, plus elle était contrainte. Cette évolution pose quatre types de questions que les rapporteurs de la mission entende...
Soulignant la complexité et le nombre des instruments financiers contribuant à l'aide au développement, M. André Vantomme a indiqué que la dispersion des crédits dans un nombre croissant de pays et l'augmentation de l'aide multilatérale de la France rendaient le suivi de l'aide pays par pays de plus en plus complexe.