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Interventions sur "betterave" d'Anne Chain-Larché


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Il me paraît important de nous pencher sur des éléments scientifiques tangibles pour savoir exactement de quoi nous parlons et comment prendre notre décision. En 2016-2018, des études ont été réalisées pour mesurer les résidus présents dans les sols de toutes les cultures, des céréales aussi bien que des betteraves. Lorsque des résidus ont été trouvés, ils étaient présents en quantités infinitésimales, et on ne pouvait pas déterminer s’ils étaient dus aux stations d’épuration ou aux cultures. Autrement dit, on ne pouvait rien conclure. De plus, les quantités infinitésimales en question étaient de l’ordre de 0, 05 microgramme par litre d’eau, soit 0, 05 x 10-8 grammes – autrement dit, pas grand-chose.

... sur un hectare, c’est-à-dire sur 10 000 mètres carrés, soit l’équivalent de dix à treize colliers antipuces pour chien. Nous avons auditionné le directeur de l’Anses, Roger Genet, qui nous a rappelé l’existence d’un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytosanitaires à proximité de cultures mellifères. Lors de leur audition, les agriculteurs nous ont assuré que derrière des cultures de betteraves il n’y avait jamais de cultures de plantes mellifères, mais des cultures de céréales, de blé et d’escourgeon pendant un, voire deux ans. C’est seulement après ces cultures que sont implantées des cultures intermédiaires pièges à nitrates, ou Cipan, c’est-à-dire en année n+2, voire n+3. Vous imaginez où en sont alors nos petits résidus… La démarche, notamment en Seine-et-Marne, est...