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...inscrit aujourd’hui dans la loi. Néanmoins, la mise en place de l’éducation artistique et culturelle que vous proposez, monsieur le ministre, n’est pas s’en soulever des questions et poser des problèmes, et reste à bien des égards entourée d’un grand flou. En effet, l’éducation artistique et culturelle semble être composée des enseignements artistiques tels qu’ils existent actuellement, et d’un parcours qui sera mis en œuvre localement, auquel des actrices et des acteurs du monde culturel et artistique comme du monde associatif peuvent être associés. J’ai bien entendu notre collègue M. Antoinette évoquer les spécificités de la Guyane. On ne peut qu’être d’accord avec cette volonté d’associer les acteurs et actrices culturels locaux, mais il n’en demeure pas moins que l’enseignement artistique, ...
... la plus égalitaire possible pour tous nos élèves. Nous sommes conscients que l’expérience locale et périscolaire est utile et que les actrices et les acteurs locaux doivent avoir la possibilité de participer à l’éducation artistique et culturelle des enfants, comme M. le ministre l’a suggéré voilà quelques instants. Seulement, comme Marie Desplechin, nous sommes conscients aussi que la notion de parcours est par essence inégalitaire. Toutefois, nous n’en proposons pas la suppression. Nous voulons réaffirmer que l’éducation artistique et culturelle comprend, en plus du parcours local, des enseignements artistiques qui font partie intégrante de la formation scolaire primaire et secondaire et qui constituent la base de cette éducation. Le parcours local doit être considéré comme un complément – ind...
...aire soit un enseignement, je ne dis pas au rabais – je n’aime pas l’expression –, mais minimaliste, et que la plus grande partie de l’enseignement artistique soit assurée pendant le temps extrascolaire. Car, monsieur le ministre, je suis bien d’accord avec vous : c’est dans le temps extrascolaire que les inégalités sont les plus nombreuses. J’entends bien que vous voulez, en mettant en place le parcours culturel, redonner du temps public à nos enfants pour permettre un meilleur apprentissage au sein de notre école publique, dans le domaine culturel mais aussi de façon globale. Seulement, ce temps extrascolaire, qui va le prendre en charge financièrement ?
À un moment ou à un autre, l’aspect financier entre toujours en compte ! En fonction des territoires et des moyens des collectivités territoriales, selon qu’il y a un conservatoire, une école de théâtre, comme sur la commune de M. Guerriau, ou un musée, le parcours extrascolaire de nos enfants ne sera pas égalitaire s’il n’y a pas un pilotage global assuré par l’éducation nationale pour définir l’enseignement minimal devant être reçu pendant le temps extrascolaire. Peut-être, madame Morin-Desailly, les termes de notre amendement ne sont-ils pas tout à fait exacts. En tout cas, notre intention est de permettre un véritable enseignement culturel dans le temp...
… et les cultures territoriales doivent être incluses dans ce parcours. Il faut seulement qu’il y en ait dans tous les territoires ! Telles sont, monsieur le président, les explications complémentaires que je souhaitais donner au Sénat ; il est vrai qu’en trois minutes on n’a pas toujours le temps de tout dire !
...Relevant les difficultés des CoPsy à présenter les métiers aux élèves, elle a souhaité ne pas les stigmatiser, estimant que les enseignants, les entreprises ou chambres de commerce avaient également un rôle à jouer, dans le cadre d'une action interministérielle. Plutôt que d'orienter les jeunes en échec vers l'apprentissage, elle a souhaité que leur soient proposés, le plus en amont possible, des parcours diversifiés et individualisés. Enfin, elle a émis le voeu que les décisions d'orientation ne soient pas influencées par l'origine sociale des élèves.
...Relevant les difficultés des CoPsy à présenter les métiers aux élèves, elle a souhaité ne pas les stigmatiser, estimant que les enseignants, les entreprises ou chambres de commerce avaient également un rôle à jouer, dans le cadre d'une action interministérielle. Plutôt que d'orienter les jeunes en échec vers l'apprentissage, elle a souhaité que leur soient proposés, le plus en amont possible, des parcours diversifiés et individualisés. Enfin, elle a émis le voeu que les décisions d'orientation ne soient pas influencées par l'origine sociale des élèves.