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... à en débattre en urgence dans cet hémicycle. Nous aurions espéré une meilleure anticipation de la part du Gouvernement, ce qui aurait permis d'entamer un travail en amont, afin d'adapter ce dispositif sur le long terme et de clarifier sa raison d'être, qui est aujourd'hui oubliée et dévoyée. Il est important de rappeler l'historique de ces tickets-restaurant et la gestion du dispositif par les partenaires sociaux. Ce titre est né en 1967, d'un accord entre représentants des employeurs, des salariés et de l'État, chacun contribuant à son cofinancement. Il relève du code du travail. À défaut de pouvoir bénéficier d'un restaurant d'entreprise, les salariés pouvaient obtenir une contribution financière à leur repas pris pendant leur journée de travail. Il s'agissait non pas d'une contribution au budget alim...
Nous soutenons cet amendement repris par le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires. Nous sommes nous aussi très attachés au dialogue social et nous estimons qu'une remise à plat du dispositif est nécessaire. Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l'auras peut-être »… Si cet amendement est adopté, cela permettra de remettre le dispositif à plat et de reprendre les négociations avec les partenaires sociaux.
...é et du médecin en rendez-vous médical doit rester le principe lorsque cela est possible, ce qui est le cas dans des circonstances normales. La majorité des situations nécessitent la présence physique du salarié : la rencontre avec le médecin du travail et ce qui peut être dit à cette occasion dépassent le cadre des échanges pouvant être menés par téléconsultation. C’est également la volonté des partenaires sociaux que d’encadrer la téléconsultation, comme cela a été inscrit dans l’accord national interprofessionnel (ANI) sur la santé au travail. Cet amendement a donc pour objet de poser comme principe la consultation en présentiel, en faisant de la téléconsultation une exception aux contours bien encadrés.