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...erelle vers l’enseignement supérieur est de plus en plus empruntée : plus de 30 % des diplômés d’un bac pro poursuivent désormais leurs études en BTSA, le brevet de technicien supérieur agricole. L’enseignement agricole jouit aussi d’un taux d’insertion professionnelle nettement plus élevé que la moyenne nationale. Si l’on y ajoute le taux de réussite aux examens passant la barre des 85 %, cette filière apparaît comme un choix séduisant pour les élèves. Mes remarques porteront sur des pistes pour améliorer la situation. Nous le savons, les effectifs ne sont pas à la hauteur des espérances, et l’enseignement agricole reste miné par un réel manque d’attractivité. À chaque examen budgétaire, je rappelle dans cet hémicycle l’impérieuse nécessité de rompre avec l’idée répandue selon laquelle l’ens...
Il est sans nul doute une école de la deuxième chance incroyable, mais il est aussi et surtout une filière d’excellence. Les raisons de ce manque d’attractivité sont connues : l’implantation traditionnelle de l’enseignement agricole dans des régions enregistrant une baisse démographique, et a contrario, la sous-représentation où la demande existe ; et surtout, le défaut de notoriété auprès de nos jeunes. Combien de collégiens savent que l’on peut devenir ingénieur en intégrant une classe de p...
...On ne le dit pas suffisamment : l’enseignement agricole permet d’accéder à plus de 200 métiers dans le domaine de l’agriculture et de la nature, et à 280 exploitations et ateliers sur tout le territoire. Il offre aussi la possibilité de poursuivre des études de la classe de quatrième au doctorat, et d’embrasser des carrières de vétérinaire, de paysagiste, mais aussi d’exercer des métiers dans les filières allant de l’agriculture au numérique, comme c’est le cas dans le secteur de l’agroéquipement. Par ailleurs, l’enseignement agricole est pleinement engagé dans la mise en œuvre des réformes des baccalauréats général et technologique, de la voie professionnelle et de l’apprentissage. Les établissements pourront désormais élaborer l’offre de formation la plus adaptée aux spécificités locales. C’es...
Il est temps de sortir des rapports… sauf que l’insularité ou l’enclavement, le déploiement erratique des filières dites à responsabilité élargie des producteurs, l’étroitesse des marchés et le manque d’infrastructures constituent de véritables obstacles pour les territoires d’outre-mer dans l’atteinte des objectifs réglementaires en matière de gestion des déchets. C’est un vrai sujet. Pourtant, il est demandé à ces collectivités de suivre une législation similaire à celle de l’Hexagone, avec les mêmes obje...
...ntissent cette émergence : l’éloignement, l’insularité et l’enclavement, bien entendu, mais aussi la taille modeste des gisements, difficilement compatible avec la réalisation d’économies d’échelle. Résultat : les déchets collectés, triés et conditionnés, doivent être exportés à très grands frais, en faisant, au passage, une entorse au principe de proximité et en alourdissant le bilan carbone des filières. Aujourd’hui, le manque patent d’infrastructures, mais aussi, il faut le dire, le désintérêt total des éco-organismes placent certains territoires, en particulier la Guyane, dans une urgence sanitaire et environnementale. À cet égard, madame la secrétaire d’État, il nous faut contraindre – je dis bien : contraindre – les éco-organismes à assumer leur mission jusque dans les outre-mer, avec des ...