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Interventions sur "dauphin" d'Arnaud Bazin


4 interventions trouvées.

...demment, nous ne pouvons pas interdire la reproduction des cétacés si nous ne disposons pas pour ce faire de moyens respectueux de leur vie même. Cet amendement a donc pour objet de prévoir d’instaurer cette interdiction dans un délai de cinq ans, moyennant la rédaction de rapports intermédiaires par des scientifiques compétents, formulant des propositions de solution. On ne peut pas opérer les dauphins ni les traiter médicalement sans les mettre en danger. On ne peut pas non plus les séparer sans risquer d’induire un mal-être dans leurs groupes. C’est pourquoi il me paraît nécessaire de fixer une limite à cinq ans et de se donner, entre-temps, les moyens de trouver des solutions. Par ailleurs, personne ne veut de la captivité, mais en l’absence de moyens permettant de remettre les dauphins d...

...ns qui ont été parfaitement expliquées et sur lesquelles je ne reviens pas. Quant à la contraception médicale, elle se fait hors autorisation de mise sur le marché (AMM) du médicament utilisé, qui est prévu pour les truies et les juments, si mes souvenirs sont bons, et dont nous savons que l’usage prolongé provoque des problèmes gynécologiques sérieux susceptibles d’entraîner la mort des femelles dauphins. Si un vétérinaire prescrit ce médicament hors AMM, il commet une faute en ne respectant pas le code de déontologie et s’expose au dépôt de plaintes. Il est donc impossible, normalement, de trouver un vétérinaire responsable susceptible de prendre ce risque, car il ne sera pas couvert. L’on ne peut donc pas instaurer aujourd’hui l’interdiction de la reproduction des cétacés. Je suis d’ailleurs...

...es spectacles évoluent vers la présentation au public des aptitudes naturelles des cétacés. Ce type de pratique, déjà largement répandu, est essentiel pour maintenir les animaux en activité. En outre, de manière très pragmatique, pour que les delphinariums continuent de fonctionner, il faut qu’ils dégagent des recettes en recevant du public. Sans cela, ils ne pourront plus financer les soins aux dauphins et seront contraints de les exporter Dieu sait où – c’était l’objet d’une discussion précédente. Même si j’ai déjà expliqué pourquoi je tiens beaucoup à la rédaction de l’amendement n° 127 rectifié bis, je souhaite revenir sur la question des autorisations d’ouverture, car il faut la traiter. À l’article 12, celles-ci sont abrogées au départ des animaux détenus, de sorte que les parcs a...

...n prend donc un risque considérable à attendre. La probabilité précise qu’il se produise, dans cet élevage, une mutation redoutable, je ne la connais pas, mais elle n’est pas nulle. Il ne faut donc pas prendre ce risque. En outre, on utilise beaucoup d’antimicrobiens dans ces élevages industriels, en dehors, d’ailleurs, de l’autorisation de mise sur le marché – c’est le même problème qu’avec les dauphins, évoqués précédemment – ; cela crée donc un risque d’antibiorésistance des bactéries, qui peut être tout à fait néfaste pour l’homme. Voilà une seconde raison d’en terminer le plus rapidement possible avec ces élevages. Il s’agit d’une urgence sanitaire et d’un impératif de protection de la population ; n’attendons pas, faisons-le tout de suite !